"Une rumeur selon laquelle un barrage aurait cédé a semé la panique jeudi dans un bidonville de Bombay. Craignant inondations et coulées de boue, les habitants ont pris la fuite. Ce mouvement de foule a fait 15 morts dont sept enfants, a annoncé vendredi un haut responsable gouvernemental. " -Nouvel Observateur
Et comme le pire n'arrive jamais seul...
"Des employés indiens de la plateforme pétrolière qui a pris feu mercredi dans la mer d'Oman, à 160 kilomètres au large de Bombay, sont secourus à leur arrivée sur le sol indien jeudi. Au moins dix personnes sont mortes lors du violent incendie qui l'a ravagé. «Un total de 384 personnes ont dû abandonner la plateforme et 351 ont été secourues», a dit le ministre Mani Shankar Aiyar. Le nombre de personnes portées disparues restait encore confus jeudi, différents responsables et media avançant des chiffres allant de 6 à 34 personnes décédées." -Liberation
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J'ai mis 3 heures a atteindre Nariman Point a bord de mon taxi amphibie! 1 heure suffit normalement...
Dans une montee, les voitures abandonnaient les unes apres les autres; la rue etait devenue un torrent. Mon taxi a mis 20 minutes a escalader la cote et a fini par caler heureusement une fois arrive en haut... L'eau rentrait dans le taxi par en dessous et passait sur les vitres et sur le capeau...
Sur le bord, des hommes etaient a 5 en train de retenir un taxi en travers de la route qui se faisait emporter par le courant dans la descente...
J'ai seulement souffert des embouteillages monstres (photo du haut), qui se sont rapidement formes, puisque les gens essayaient a tout prix de rentrer chez eux... Beaucoup n'ont pas pris la route et ont dormi au bureau... En tout, mercredi j'ai passe 7 heures dans le taxi... Pour faire 40 bornes... Bref ce fut un sacre mardi, il a continue a pleuvoir mercredi... La ville etait comme "morte" pendant 2 jours, le BOMBAY BAN comme on dit ici... Seul l'immam continuait a chanter... Me revoila au bureau apres 2 jours et demi de "vacances"...
La vie semble avoir repris son cours; mais les rues paraissent trop propres, comme nettoyees a la hate pour eviter les epidemies ou pour oublier le plus vite possible, afin que cette ville conduite par l'argent et le travail ne perde pas la face. On pouvait voir dans la rue un publicite du journal DNA: "We will go back to work today" sur fond de population en exode marchant sur les voies ferrees inondees...